En cas de perte involontaire d’emploi, vous avez le droit à l’allocation d’aide au retour à l’emploi. L’ARE est un revenu de remplacement versé par France Travail pendant votre recherche d’un nouvel emploi ou avant de créer votre entreprise. Découvrez les conditions d’éligibilité, le montant, la durée et les démarches à réaliser pour toucher cette allocation chômage.
ARE : tout savoir sur l'allocation d'aide au retour à l'emploi

Sommaire
- L’aide au retour à l’emploi (ARE) est destinée aux salariés du secteur privé ou de la fonction publique qui ont perdu involontairement leur emploi à condition d'avoir travaillé six mois au cours des 24 derniers mois (ou des 36 derniers mois pour les personnes de 57 ans ou plus).
- Le montant et la durée des droits à l'ARE dépendent du nombre de jours travaillés et des rémunérations brutes perçues.
- L'allocation journalière est au minimum de 31,97 € et elle est versée pendant une durée d'indemnisation minimale de 182 jours calendaires.
- L'ARE peut se cumuler avec des revenus d'activité salariée ou indépendante en cas de reprise d'un emploi ou de création d'une entreprise.
- Les droits à l'ARE peuvent être transformés en capital via le dispositif ACRE lors de la constitution ou de la reprise d'une entreprise.
- Vous envisagez de créer une activité indépendante ? Qonto propose son service de création d'entreprise avec la réalisation des démarches administratives et l'ouverture d'un compte pro 100 % en ligne.
Qu’est-ce que l’indemnité d'aide au retour à l’emploi ?
L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), également appelée allocation chômage, sert à compenser l’absence de revenus d’un salarié (ou d’un fonctionnaire) suite à une perte d’emploi involontaire.
Cette aide est versée par France Travail (ex Pôle emploi).
L’ARE peut être transformée en une aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE). 60 % de vos droits restants peuvent alors être convertis en capital de départ.
Vous avez perdu votre emploi et vous souhaitez lancer votre propre projet entrepreneurial ? Qonto vous offre la création de votre entreprise (hors frais de greffe et de publication d’une annonce légale) : nos experts s’occuperont de toutes les démarches d’immatriculation.
Ce service est ouvert à toutes les personnes qui souscrivent à un compte pro de Qonto.
Cette formule inclut également :
- un outil de facturation électronique ;
- des fonctionnalités de pré-comptabilité ;
- la gestion des justificatifs ;
- des offres partenaires (RC Pro, mutuelle, solutions de financement, etc.).
Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’allocation d'aide au retour à l'emploi ?
Pour percevoir l’ARE, il faut remplir plusieurs critères cumulatifs qui peuvent être classés en deux catégories. À savoir :
Être privé involontairement d’emploi
Pour bénéficier de l’ARE, vous devez avoir subi une perte d’emploi involontaire, telle qu’avoir :
- fait l’objet d’une procédure de licenciement pour motif personnel ou économique ;
- conclu une rupture conventionnelle ;
- été non renouvelé en cas de contrat à durée déterminée ou de contrat d’intérim ;
- posé une démission légitime (par exemple, pour suivre son conjoint muté).
Les fonctionnaires et les contractuels en CDI ou CDD peuvent également percevoir l’ARE.
Par ailleurs, il faut également que vous :
- soyez apte à exercer un emploi ;
- résidiez en France métropolitaine, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à la Réunion, à Saint-Pierre et Miquelon, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin ou à Monaco ;
- ayez procédé à votre inscription à France Travail comme demandeur d’emploi ;
- accomplissiez des actes répétés pour retrouver un emploi ou créer une entreprise et que vous respectiez le contrat d'engagement signé avec France Travail (par exemple, être présent à une convocation, ne pas refuser deux postes qui remplissaient les conditions que vous avez établies) ;
- n’ayez pas atteint l’âge légal de départ à la retraite, sauf si le nombre de trimestres requis est insuffisant pour la retraite à temps plein.
Votre inscription à France Travail doit être effectuée dans les 12 mois qui suivent la fin de votre contrat de travail.
Avoir atteint le nombre minimum d’heures requis
Pour ouvrir des droits à l’aide au retour à l’emploi, il vous faut avoir travaillé au moins six mois (soit 130 jours ou 910 heures), dans les 24 derniers mois à la date de fin de votre contrat de travail.
Le délai est porté aux 36 derniers mois pour les personnes ayant 55 ans ou plus.
Les jours travaillés peuvent avoir été effectués chez différents employeurs.
Les travailleurs saisonniers bénéficient de conditions abaissées : cinq mois de travail requis (soit 108 jours ou 758 heures).
Les périodes de suspension du contrat de travail (arrêt maladie, congé de maternité, congé pour création d’entreprise, congé de mobilité volontaire sécurisé, etc.) sont prises en considération.
Par ailleurs, les périodes de formation sont assimilées à des heures de travail, dans la limite des 2/3 du nombre de jours ou d’heures de formation et à condition qu’elles n’aient pas été rémunérées par France Travail.
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Quel est le montant de l’ARE ?
Le montant de l’ARE dépend du calcul de votre salaire journalier de référence (SJR) et des plafonds instaurés.
Le calcul du chômage par France Travail (ex Pôle Emploi)
Le montant de votre allocation chômage dépend de :
- vos anciens salaires bruts ;
- de la durée de vos différents contrats ;
- des périodes non travaillées entre deux.
Elle comprend deux éléments. À savoir :
- une partie fixe : 13,11 € ;
- une partie variable : 40,4 % de votre salaire journalier de référence.
Pour connaître votre SJR, il faut partir de votre salaire de référence. À savoir, l’ensemble de vos rémunérations brutes prises en considération pour la période de référence : salaires, primes, etc.
Les sommes versées au titre de la rupture de votre contrat de travail ne sont pas incluses.
Votre salaire de référence est ensuite divisé par votre durée d’indemnisation avant application d’un coefficient réducteur de 0,75.
À titre d’exemple : pour un salaire de référence de 12 000 € et une durée d’indemnisation de 180 jours, le SJR serait de : 50 € ((12 000 / 180) x 0,75).
C’est ce résultat qui est utilisé pour le calcul de votre allocation journalière.
Celle-ci correspond soit à :
- 40,4 % de votre SJR + la partie fixe de 13,11 € ;
- 57 % de votre SJR.
Dans notre exemple, cela donnerait :
- (50 x 40,4 %) + 13,11, soit 33,31 € ;
- 50 x 57 %, soit 28,5 €.
C’est le montant le plus élevé qui s’applique, c'est-à-dire la partie fixe avec la partie variable dans notre exemple
L’ARE est soumise à la contribution sociale généralisée (CSG), à la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et à un prélèvement retraite de 3 %, sauf si le montant brut de l’ARE est inférieur au Smic journalier de 59 €.
Les montants minimums et maximums de l'indemnité chômage
Le montant minimum de l’ARE ne peut être inférieur à 31,97 €.
Par ailleurs, il doit être compris entre 57 et 75 % de votre SJR.
En cas de travail à temps partiel, l’allocation est proportionnellement réduite.
De plus, une dégressivité de l’ARE est mise en place lorsque votre ancienne rémunération mensuelle moyenne brute était supérieure à 4 914,33 €. Une réduction de 30 % s’appliquera alors à compter du septième mois d’indemnisation.
Néanmoins, l’ARE ne doit pas atteindre un revenu inférieur à 92,11 € brut par jour après application de la dégressivité (soit 2 763 € brut par mois).
Votre allocation journalière sera versée chaque mois sur une base de 30 jours. Elle prendra fin au terme de votre durée d’indemnisation, ou en cas de reprise d’une activité ou de création d’une entreprise.
L’immatriculation d’une société commerciale (SARL, SAS, EURL, SAS, etc.) n’est possible que si vous avez procédé au dépôt de son capital social, c’est-à-dire des apports en numéraire des associés (les sommes d’argent).
Chez Qonto, le dépôt de capital est à seulement 69 € HT et se fait totalement en ligne. Vous recevrez votre certificat en 12 heures ouvrées.
Vous pourrez également procéder à l’ouverture de votre compte professionnel en ligne afin d’obtenir la libération du capital une fois la société immatriculée.
Quand et comment l’ARE est-elle versée ?
Le versement de l’ARE dépend des informations fournies lors de votre actualisation mensuelle. Par ailleurs, des différés d’indemnisation peuvent s’appliquer.
Les différés d'indemnisation
Le versement de l’ARE ne débute pas automatiquement à la fin de votre contrat de travail ou au jour de votre inscription auprès de France Travail.
Trois délais cumulatifs peuvent s’appliquer. À savoir :
- un différé spécifique d’indemnisation si vous avez touché des indemnités de rupture de contrat de travail en plus de celles légales (par exemple, une indemnité de licenciement supérieure au minimum légal) ;
- un différé d’indemnisation congés payés lorsque vous avez perçu une indemnité compensatrice de congés payés ;
- un délai d’attente de sept jours à compter des deux autres différés d’indemnisation.
Le différé spécifique est égal au montant de votre indemnité divisée par 107,9.
À titre d’exemple : si vous percevez une indemnité supralégale de 15 000 €, le différé sera de 139 jours (15 000 / 107,9).
Ce différé ne peut pas être supérieur à :
- 75 jours calendaires en cas de licenciement pour motif économique ;
- 150 jours calendaires dans les autres cas.
Il débute dès le lendemain de la fin de votre contrat de travail.
Quant au différé d’indemnisation congés payés, il correspond à votre indemnité compensatrice divisée par votre salaire journalier de référence.
À titre d’exemple : pour une indemnité compensatrice de congés de 600 € et un SJR de 50 €, le différé d’indemnisation est de 12 jours (600 / 50).
Ce différé ne peut pas excéder 30 jours calendaires et il commence après le différé spécifique.
Les modalités de versement
Une fois le calcul de l’ARE effectué et les différés d’indemnisation terminés, vos allocations d’aide au retour à l’emploi sont versées tous les mois en fonction de l'actualisation de votre situation personnelle.
Lors de votre déclaration, vous devez notamment indiquer si vous avez repris une activité professionnelle.
En l’absence d’activité, votre ARE est versée sur 30 jours.
Dans certaines situations, c’est l’administration qui se charge de verser l’indemnisation chômage aux anciens fonctionnaires.
En cas de formation, de reprise d’emploi ou de maladie, votre allocation chômage peut être diminuée.
Par exemple, vous avez la possibilité de maintenir votre chômage lors de la création d’une entreprise. Son montant dépendra de votre revenu professionnel mensuel.
Ce maintien est possible à condition de ne pas demander le bénéfice de l’ACRE. Il s’agit d’une aide qui convertit 60 % de vos droits restants à l’ARE en un capital de départ pour la création de votre entreprise.
Il existe également le dispositif Nacre pour nouvel accompagnement à la création ou à la reprise d’entreprise.
Ce dernier a été transféré aux régions et permet d’obtenir une aide au montage du projet, à sa structuration et au suivi de son développement. Il est ouvert aux allocataires indemnisés de France Travail.
Vous préférez maintenir votre ARE pour avoir un filet de sécurité ? Il existe d’autres modes de financement pour votre entreprise.
À titre d’exemple, Qonto vous propose le paiement fractionné pour régler vos factures fournisseurs et des solutions de financement partenaires (ligne de crédit, avance de trésorerie, etc.).
Combien de temps peut-on percevoir l’ARE ?
Vous pouvez percevoir l’ARE tout au long de votre durée d’indemnisation. Par ailleurs, vos droits peuvent être maintenus sous certaines conditions jusqu’à la retraite.
La durée des allocations chômage
Pour les contrats ayant pris fin depuis le 1er février 2023, la durée d’indemnisation varie en fonction de la situation du marché du travail.
Votre durée d’indemnisation est réduite de 25 % lorsque le taux de chômage global est inférieur à 9 % et s’il n’a pas progressé de 0,8 % sur un trimestre.
Cette solution s’applique actuellement.
La durée maximale d’indemnisation est alors de 548 jours calendaires (et 182 jours au minimum).
Vous avez la possibilité de bénéficier d’un complément de fin de droits (CFD) de 182 jours au maximum en fonction de votre situation.
En cas de suivi d’une formation qualifiante inscrite dans votre contrat d’engagement et d’une durée de six mois au minimum, vous avez aussi le droit à un complément de fin de formation (CFF).
Par ailleurs, les formations indemnisées par l’aide au retour à l’emploi formation (Aref) permettent d’allonger les durées d’indemnisation des allocataires de moins de 55 ans de 137 jours (685 jours au total).
Pour connaître votre durée d’indemnisation, France Travail commence par établir votre période de référence d’acquisition des droits à l’ARE. Elle correspond au 24 mois qui précédent votre dernière fin de contrat (36 mois pour les personnes de 57 ans ou plus).
L’organisme calcule ensuite le nombre total de jours écoulés entre le premier jour travaillé et la dernière fin de contrat de travail de la période en comprenant les périodes d’emploi et celles d’inactivités comprises.
Néanmoins, une limite a été mise en place le 1er avril 2025. Le nombre de jours d’inactivité pris en compte est limité à 70 % du nombre de jours travaillés.
Enfin, France Travail applique un coefficient de 0,75 au nombre de jours obtenu.
À titre d’exemple : un jeune diplômé a effectué plusieurs CDD durant 24 mois et il sollicite ses droits à l’ARE. Au total, il a travaillé 250 jours, soit 350 jours calendaires sur une période de référence de 730 jours.
Pour les jours non travaillés, les jours retenus sont limités à 245 jours (350 x 0,70).
Sa durée d’indemnisation sera donc de 595 jours sans décote et 446 jours avec application du coefficient de 0,75.
En cas de conjoncture économique dégradée, un complément de durée à la fin de vos droits peut vous être accordé. Il est égal à la différence entre votre durée d’indemnisation sans coefficient et celle avec coefficient.
Le maintien des droits jusqu'à la retraite
Les demandeurs d’emploi indemnisés à l’âge de 64 ans peuvent obtenir le maintien de leurs droits à l’ARE jusqu’à la liquidation de leur retraite à condition de :
- être indemnisé depuis un an au minimum ;
- ne pas pouvoir solliciter la retraite à taux plein ;
- avoir au moins travaillé pendant 12 ans ;
- justifier d’un travail sur une durée d’un an continu ou de deux ans discontinus durant les cinq dernières années précédant la fin du dernier contrat de travail ;
- avoir au moins 100 trimestres validés par l’assurance vieillesse.
Si vous remplissez les conditions, vous aurez le droit de toucher vos allocations jusqu’à ce que vous ayez atteint le nombre de trimestres exigé pour la retraite à taux plein ou que vous ayez 67 ans.
Dans quels cas le versement de l’ARE prend-il fin ?
Les versements prennent automatiquement fin lorsque vous avez épuisé les droits obtenus lors du calcul de l’ARE et dans les situations suivantes :
- reprise d’une activité professionnelle (salarié ou indépendante), sauf cumul de l’ARE et du revenu d’activité ;
- transformation de droits à l’ARE en ACRE ;
- perception d’indemnités journalières de la Sécurité sociale, de la prestation partagée d’éducation de l’enfant (Prepare) ou de l’allocation journalière de présence parentale (AJPP) ;
- conclusion d’un contrat de service civique ;
- bénéfice d'une retraite à taux plein (en cas d’âge de départ à taux plein, de l'âge légal de départ à la retraite avec le nombre de trimestres requis ou de l'âge maximal de départ à la retraite atteint) ou d'une retraite anticipée (carrière longue, incapacité permanente, victime de l'amiante, titulaire d'un compte personnel de prévention ou au titre de travailleur handicapé) ;
- déménagement hors de France.
Vos droits peuvent également être suspendus ou supprimés en présence d’une déclaration inexacte ou mensongère pour obtenir l’ARE, d'un défaut d’actualisation ou pour non-respect de vos obligations.
Comment faire une demande d’ARE ?
La demande d’ARE se fait en accomplissant les deux étapes suivantes :
- s’inscrire sur France Travail comme demandeur d’emploi (en ligne ou en agence) ;
- remplir une demande d’allocations avec certaines pièces justificatives (attestation employeur, pièce d’identité, etc.).
Une fois votre dossier traité, vous recevrez une notification de droits et vous pourrez percevoir vos allocations à condition de :
- actualiser votre contrat d’engagement ;
- remplir une déclaration de situation personnelle mensuelle ;
- rechercher un emploi ;
- vous présenter aux convocations ;
- ne pas refuser plusieurs offres raisonnables d’emploi ;
- signaler vos changements de situation personnelle et professionnelle (arrêt maladie, formation, etc.).
Peut-on conserver le bénéfice de l’ARE lorsqu’on crée une entreprise ?
Oui, vous avez la possibilité de cumuler vos allocations chômage avec l’exercice d’une activité professionnelle (salariée ou indépendante). Pour cela, vous devez continuer à réaliser votre actualisation mensuelle auprès de France Travail.
Par ailleurs, la somme globale du cumul allocation chômage et revenu professionnel ne doit pas être supérieure à votre ancien salaire brut.
Le montant que vous sera versé dépendra de votre revenu professionnel soumis aux cotisations sociales et du nombre de jours indemnisables.
La formule suivante s’appliquera pour définir le nombre de jours indemnisables chaque mois de cumul :
(montant mensuel de l’ARE - 60 % de vos revenus) / montant de votre indemnité journalière de l’ARE
À titre d’exemple : si vous percevez 1 500 € d’ARE par mois et que vous avez dégagé 1 500 € de revenu professionnel sur le mois, le nombre de jours indemnisables sera de 12 jours (1 500 - 900) / 50). Vous aurez donc le droit à un complément d’ARE de 600 €.
Pour une activité salariée, 70 % du salaire de la nouvelle activité seront pris en considération dans le calcul du nombre de jours indemnisables.
L'allocation versée correspondra à votre nombre de jours indemnisables multiplié par votre indemnité journalière.
En cas de création d’entreprise, le calcul peut se faire sur une base forfaitaire. Une régularisation annuelle aura alors lieu en fonction des rémunérations soumises à cotisations de Sécurité sociale.
Depuis le 1er avril 2025, le cumul est plafonné à 60 % de vos droits restants à l’ARE.
Vous avez perdu votre emploi et vous souhaitez vous reconvertir en créant votre propre activité professionnelle indépendante ? Qonto vous accompagne dans la création de votre entreprise et tout au long de son développement grâce à ses nombreux outils intégrés à son compte pro.